Sujet: Quand on oublie les charmes du corps [Pv Jascianne] Sam 16 Aoû - 20:31
QUAND ON OUBLIE LES CHARMES DU CORPS.
Jascianne de Dunharrow & Elda Thescan
Elda se promenait dans Edoras, le regard se baladant sur les différents établissements. Elle profitait de son temps libre avant la soirée. Son gardien n’étant pas là, la jeune fille pouvait vaquer à ses occupations. Du moment qu’elle n’allait pas dans la couche d’un autre, la courtisane pouvait faire ce qu’elle souhaitait. Du moins, elle se faisait attention pour ne pas aborder d’homme ou ne pas se faire aborder par des hommes. Car même si c’est vêtement était noble, son joli minois pouvait lui porter défaut. Il se pouvait qu’elle demande à l’un des gardes de son amant de l’accompagner pour la protéger mais ce jour-là, elle avait demandé à l’une des femmes de chambre de jouer la dame de compagnie pour assurer ses arrières.
Elle passa devant le bordel où elle devait se rendre le soir même. Elle devait y déloger quelques rebelles pour son maître et Emeruil. D’ailleurs, elle se demandait si la matrone du l’établissement était au courant de sa venue. Le Générale Izzal Din envoyait bien souvent un ordre écrit, mais vu qu’elle était surplace la jeune fille autant aller prévenir Jascianne elle-même. Elle ignorait comment la propriétaire de la maison close la voyait alors elle essayait de se faire bien voir. De faire des efforts comme dirait son geôlier. Le souvenir de sa dernière réprimande était encore bien présent dans l’esprit d’Elda.
Elle frappa à la porte et poussa la porte de l’établissement pour y entrer en refermant derrière elle. La jeune fille demanda à la femme de chambre de l’attendre là et se dirigea vers le bureau de la matrone des lieux. Vide, il régnait dans le bordel une étrange atmosphère. Trop calme, inquiétante, oppressante pour le petit bout de femme qui avançait. Cela changeait de l’atmosphère chaude, des cris, des gémissements de plaisir. L’ambiance n’était pas la même. Elda préférait celle du soir car elle se savait en sécurité dans sa mission. Si un homme osait la touchait sans son consentement, il ne lui restait pas longtemps à vivre. Alors qu’en dehors d’une mission, le doute avec ses compétences étaient permises. Et la dernière fois, elle l’avait payé très cher. Il l’avait ignoré et violenter pendant plus d’un mois et menacer de retourner dans sa cellule grise.
Elle arriva devant le bureau de la propriétaire de lieu, frappa à nouveau et attendit d’être invité à entrer. Lorsqu’elle entendit la voix de Jascianne, elle ouvrit la porte et entra. Elle avança vers la femme blonde. « Bonjour ma Dame. »
La politesse et la cordialité était deux maitres mots chez Elda et dans son éducation. Si elle ne l’était pas, elle se prenait une rouste dans la seconde qui suivait. La belle essayait de respecter toutes les règles mais parfois une ou deux passé à la trappe. « Je viens vous voir car le Général Emeruil Shanion souhaite que je travaille ici ce soir. J’ignore s’il vous a écrit ma Dame. »
Mieux valait être deux à prévenir qu’aucun. Le Général étant parfois très occupé, la jeune femme préférait être prévoyante. Il pouvait très bien oublié. Elle leva ses yeux noisettes se posèrent dans les yeux bleu de la propriétaire du bordel.
Sujet: Re: Quand on oublie les charmes du corps [Pv Jascianne] Lun 18 Aoû - 11:13
Quand on oublie les charmes du corps
Jascianne de Dunharrow ♦ Elda Thescan
La grande maison qui abritait le bordel était vide de tous ses bruits pourtant familiers. On aurait presque pu entendre le vent souffler à travers le grand salon. À l’étage, les corps féminin allongé dans leurs lits exigus se reposaient d’une nuit de travail éreintante. Certaines des femmes, celle qui était en incapacité parce que dame nature l’avait décidé ou parce qu’elles étaient enceinte étaient occupé aux travaux de coutures dans la pièce dédier à cela. Dans l’une d’elle, une femme aux cheveux blond doré s’éveillait lentement en fixant les rideaux épais disposé devant sa fenêtre. Depuis maintenant dix ans, Jascianne était la matrone de ce lieu. Un travail qu’elle n’avait jamais pensé faire, mais qui était devenu une nécessité, sa survie même et sa protection. Elle redoutait chaque jour qu’Emeruil ne lui accorde plus sa protection et que son tuteur revienne à la charge. Elle chassa ses noires idées en repensant à cette rencontre dans la forêt de Fangorn, celle avec son véritable souverain. Cela lui redonnait de l’espoir, celui d’enfin pouvoir se passer de ce sinistre endroit, de peut-être reprendre les rênes de Dunharrow, mais elle n’était pas sotte. Quel homme voudrait d’une femme avec son passé et aussi son futur. Car tant qu’elle resterait la matrone du bordel d’Edoras, tant qu’elle devrait s’assurer de la protection du général de l’armée noire, elle devrait écarter les cuisses pour lui, même si cela la répugnait au plus haut point. Eold lui avait non seulement rendu espoir, elle été plus déterminée que jamais à aider la résistance, mais il lui avait aussi volé le cœur. Cela elle ne pouvait plus le supporter, elle devait oublier sous peine de se faire plus de mal que de bien. Elle se leva alors bien déterminée à ne plus penser qu’à la journée qui venait ainsi de démarrer. Après sa toilette, elle enfila une robe aussi rouge que peut l’être le sang d’un homme versé en offrande au dieu de la guerre. Elle s’assura que les travaux avançaient dans la couture comme dans la rénovation de certaines pièces. Elle s’assura aussi que le repas de ses pensionnaires serait servi à temps et prit le temps de manger un bol de soupe avec un bout de pain. Enfin, en début d’après-midi, elle se retira dans son bureau pour s’occuper des différents papiers requis pour l’administration de cet endroit. Un tas de lettres était posé en travers de son bureau et elle soupira alors avant de prendre place sur la chaise posée derrière le meuble. Elle se saisi de la première lettre et l’ouvrit à l’aide d’un ouvre-lettre en argent, cadeau d’un des nombreux clients de l’endroit lorsqu’elle était encore au rôle de simple fille de joie. Encore une missive venue de l’une des grandes villes du Rohan lui annonçant que de nouvelles rebelles avaient été capturées et attendaient de voir si elle voulait d’elle dans son établissement ou pas. L’idée d’ouvrir une nouvelle maison à la frontière entre le Gondor et le Rohan germait depuis un moment dans son esprit, elle pourrait attirer d’autres poissons dans ses filets, mais quelle femme pourrait l’administrer pour elle… On frappa alors à la porte et d’un ton calme, elle répondit : « Entrez. » La matrone releva les yeux lorsque la porte s’ouvrit et elle haussa un sourcil étonné de la présence de cette jeune femme en ces lieux. Elle inspecta d’un coup d’œil ses vêtements, ce n’était pas une femme à venir demander du travail ici. « Voyez-vous cela… permettez que je regarde plus avant dans mon courrier. » Jascianne retourna la pile de lettre jusqu’à trouver ce qu’elle cherchait, celle qui portait le noir sceau du général. Elle la décacheta d’un geste et en lu le contenu. « Mademoiselle Elda Thescan, c’est cela ? » dit-elle en relevant ses yeux bleus sur la jeune personne. « En effet, le général a pris le temps de m’écrire. Ce doit être important pour qu’il en prenne le temps. Bien, je vais donc vous faire visiter et vous attribuez une chambre pour votre mission. Vous avez d’autres vêtements j’espère ? » Non pas qu’elle ne lui en prêterait pas s’il le fallait, mais avouez qu’habiller en jeune noble, elle risquait d’être vite repérée.
Sujet: Re: Quand on oublie les charmes du corps [Pv Jascianne] Lun 1 Sep - 13:22
QUAND ON OUBLIE LES CHARMES DU CORPS.
Jascianne de Dunharrow & Elda Thescan
La voix de la propriétaire des lieux la fit légèrement tressaillir. Pas de surprise mais le ton de sa voix, effrayait quelque peu la petite brune. Il était de toute manière facile de l’impressionner et de lui faire peur. Elda ne supportait pas les tons froids, les haussements de voix, cela l’effrayait. La jeune courtisane n’était pas de nature courageuse, sa vie se résumait à survivre, sa vie était entre les mains d’un homme et ne vivait que part son dévouement et la pitié de son gardien. Alors la voix autoritaire de Jascianne faisait trembler la petite prisonnière qui espérait que la femme s’adoucisse quelque peu.
Elle attendit en silence, se tenant droite tandis que la matrone cherchait dans son courrier une lettre du Général. Elda connaissait un peu le général Shanion, plusieurs fois son geôlier l’avait rencontré en présence de sa prisonnière et il avait eu un certain intérêt pour le petit bout de femme qu’elle était. Pourquoi ? La brune l’ignorait mais elle avait déjà du satisfaire le bras droit du Roi Sorcier avec ses charmes et d’après les souvenirs de la courtisane, cela ne lui avait pas déplu. D’ailleurs elle n’avait pas intérêt à l’avoir déplu sinon son gardien l’aurait rossé pour son incompétence. Beaucoup se demandait comment elle faisait pour toujours revenir vers cet homme qui la détenait. Elle avait eu plusieurs fois l’occasion de fuir mais ne l’avait jamais fait, revenant à chaque fois. « Reviens toujours ici et tu seras libre » « Oui ma Dame », répondit la petite brune quand Jascianne lui demanda son identité.
Emeruil avait pensé à écrire à la matrone du bordel d’Edoras. Il ne l’avait pas oublié, donc la victime du soir serait surement importante aux yeux des soldats. Mais la belle ne se souciait pas de l’importance de sa cible, elle faisait ce qu’on lui ordonnait peu importe si l’homme était honnête, rebelle, voleur, violeur ou autre. Elle obéissait, tirait la vérité au clair, les marquait avant de les laisser sortir avec une marque plus que visible permettant aux soldats d’attraper leur proie. Quand Elda travaillait bien, elle pouvait être récompensé de différente manière…une robe, un bijou et quand son gardien était disposé, c’était ses bras puissant autour de son corps qu’elle pouvait avoir. Elle faisait toujours de son mieux et tenter de ne pas échouer. « Je vous remercie ma Dame. Je vais dire à ma femme de chambre d’aller me chercher mes vêtements pour ce soir. J’essaierai de me faire la plus discrète possible pour ne pas nuire à vos affaires. »
Elda ne souhaitait pas ce mettre la matrone sur le dos à cause de sa présence et des éventuellement débordements qu’ils pouvaient y avoir. Car ce ne serait surement pas la seule fois où elle devrait aller travailler dans le bordel pour capturer un rebelle. Alors la jeune fille faisait tout en sorte pour amadouer la blonde et se faire apprécié. La petite brune n’aimait pas se faire des ennemis, fragile et sensible sur ce point, cela pouvait beaucoup l’affecter.
Sujet: Re: Quand on oublie les charmes du corps [Pv Jascianne] Mar 2 Sep - 10:07
Quand on oublie les charmes du corps
Jascianne de Dunharrow ♦ Elda Thescan
Jascianne ne se considérait pas comme un monstre, bien qu’elle ait des façons de faire parfois peur orthodoxe comme les moments où elle empoignait les tignasses de ses pensionnaires avant de les menacées de les renvoyer dans les geôles ou quand elle tuait des izzal-din trop gênant que ce soit envers ses filles ou envers la résistance. Cela passait toujours pour un accident, l’alcool aidant ces hommes se laissaient parfois trop aller et les évènements fâcheux se succédaient, entrainant un cas de légitime défense, ce qu’aucune de ses pensionnaires n’osaient contester. En même temps c’était leur propre sécurité qui était en jeu, leur vie et leur protection, la maison close comptait son lot de rebelles arrachées aux geôles des soldats de l’armée noire et aux séances de tortures. Certaines ne lui seraient jamais reconnaissantes, d’autres le lui seront sans doute à vie, mais Jascianne avait l’esprit tranquille et dormait parfaitement bien le soir, enfin tant qu’il n’y avait pas une espionne Izzal-Din sous son toit. Il était fort à parié qu’elle dormirait moins bien cette nuit du fait de la présence d’Elda. Cependant, la jeune demoiselle lui faisait plus l’impression d’un oisillon tombé du nid que d’une farouche espionne ou d’un brillant assassin. Ne jamais se fier aux apparences comme disait toujours la matrone et elle prenait ses propres conseils à la lettre. Elle se méfierait donc de la jeune fille, mais son instinct lui criait qu’elle n’était ainsi que parce qu’elle avait fait une mauvaise rencontre. La blonde se jura mentalement de mener sa petite enquête, le général ne verrait aucun inconvénient à ce qu’elle lui demande quelques précisions sur celle qu’il lui envoyait pour une basse besogne. Après tout, il le savait parfaitement que Jascianne restait méfiante de toutes personnes étrangères à son établissement qui devait l’infiltré, c’était même ce qui faisait d’elle l’une des plus redoutables femmes d’affaires du royaume. Peut-être qu’elle n’aurait pas à passer par le général, peut-être que la belle ingénue lui répondrait d’elle-même. « Faites donc, ma fille. Je vous attends ici. » Répondit-elle sur un ton calme, mais distant, celui qui la caractérisait lorsqu’elle était dans son rôle de matrone sévère et calculatrice. Dans ce métier, on n’a pas le temps pour les sentiments, les mièvreries et les attendrissements, même si on en ressent. « C’est bien ainsi que je l’entends, mademoiselle. » répondit-elle alors à sa réplique concernant sa nuisance envers son entreprise. Jascianne s’occupa d’ouvrir le reste de son courrier le temps que la jeune femme revienne de sa petite entrevue avec sa femme de chambre. Elle devait agir pour un haut placé pour être ainsi vêtue et accompagnée. Arda sait que ce monde est peuplé d’homme plus cruel les uns que les autres, même si aucun ne peut se vanter de battre Emeruil Shanion à ce petit jeu-là, sauf peut-être l’usurpateur lui-même. Lorsqu’Elda réapparu, la matrone se leva de derrière son bureau et prit le chemin de la porte de sa démarche droite et fière. « Suivez-moi, je vous prie. » Lorsqu’elles arrivèrent dans le salon, Jascianne s’immobilisa et se tourna vers la jeune femme. « Il vous faut savoir que cette maison dispose de deux salons. Le premier où nous nous trouvons est réservés aux hommes influents et fortunés. Le second se trouve de l’autre côté de l’établissement et est fréquentés par les classes moins fortunés. Je ne sais pas quel poisson vous chercher à ferrer, mais il serait de bon ton que je sache au moins de quel classe sociale il est. »
Sujet: Re: Quand on oublie les charmes du corps [Pv Jascianne] Jeu 11 Sep - 20:12
QUAND ON OUBLIE LES CHARMES DU CORPS.
Jascianne de Dunharrow & Elda Thescan
Le ton de la matrone la fit frissonner. Le genre de frisson qui remonte le long de l’échine et qui appelle à la prudence car un seul faux pas suffirait à attirer des ennuis énormes. Son cœur accéléra légèrement sur quelques battements avant de retrouver son rythme normal. Son visage tenta de rester impassible mais elle savait que bien souvent ses yeux la trahissaient dans la peur. Pour raconter des mensonges, elle était douée mais quand il fallait rester de marbre devant la peur, Elda ne pouvait rien faire. Son regard brun reflétait ce qu’elle ressentait. Et cela, elle ne pouvait rien faire contre. Son gardien y veillait, il voulait toujours avoir un minimum de contrôle sur sa jeune prisonnière, pouvoir la réduire à se trainer par terre les larmes aux yeux juste en haussant la voix. Il souhaitait pouvoir se sentir encore dominant par rapport à elle.
La petite brune inclina la tête avant de trouver rapidement la femme de chambre qui jouait la dame de compagnie. Elle reprit un peu de prestance en traversant le hall désert et se dirigea vers la femme qui avait attendu sagement Elda, jetant néanmoins des coups d’œil dans les coins pour voir s’il n’y avait pas un homme. Elle était les yeux et les oreilles du capitaine pour surveiller la prisonnière lorsqu’un garde ne le faisait pas. La jolie prisonnière s’avança vers elle. « Retourne au campement me chercher mes affaires pour ce soir. Si tu le croises, dis-lui que j’ai besoin de plus de préparation ce soir et qu’il n’y a aucun homme ici avant l’ouverture des portes. »
La femme de chambre commença à tourner les talons mais Elda lui saisit violemment le bras et siffla. « Ne t’avise pas à raconter des mensonges. Je te le ferais payer cher sinon. »
Elda la lâcha et la regarda partir. Elle savait que cette femme ne l’aimait pas, elle ne l’avait jamais aimé même le jour où elle était arrivé à l’âge de douze ans, perdue et effrayée. Alors la jeune femme s’en méfiait et lui proférait des menaces par peur de la réaction de son geôlier s’il apprenait quoique ce soit pouvant remettre en doute la parole de la petite. La brune retourna dans le bureau de la propriétaire, un peu angoissé de ne pas savoir ce qu’allait dire la femme de chambre sur son compte. Dans le pire des cas, il débarquerait dans le bordel et s’apercevrait bien que la camériste avait menti. Mais elle ne pouvait s’empêchait de s’inquiéter.
Quand elle revint dans le bureau, Jascianne se leva et lui demanda de la suivre. Elles arrivèrent dans un salon. Elda regarda autour d’elle pour contempler son lieu de travail. C’était décoré avec soin et vraiment avec gout. La jeune femme ne pouvait pas dire qu’elle serait dans un lieu de travail impropre pour ce soir-là. Elle n’était pas dans les petits bordels au bord des routes, elle était dans la maison close la plus importante de la terre du Milieu. La belle ne jouait pas dans la même cours pour le coup.
La question de la matrone la prit au dépourvu. « Euh…il me semble qu’on m’a parlé d’un forgeron donc pas très fortuné d’après mes informations. »
Quand elle devait ferrer un poisson, elle connaissait le nom et le physique. Le reste était bien souvent superflu. « On ne me dit pas grand-chose généralement. Juste le nom et une description du physique. Je suis navrée de ne pas pouvoir vous éclairer plus. »
Sujet: Re: Quand on oublie les charmes du corps [Pv Jascianne] Mer 24 Sep - 0:06
Quand on oublie les charmes du corps
Jascianne de Dunharrow ♦ Elda Thescan
Jascianne se trouvait quelque peu décontenancé par cette brunette aux traits angéliques et à l’air innocent. Elle n’en avait que l’air très certainement, sinon elle ne serait pas ici pour accomplir une basse besogne. Alors que la jeune fille s’en était allé quérir sa femme de chambre, la matrone jeta une nouvelle fois un œil à la missive du général : « Je saurais vous récompenser du temps que vous prendrez pour intégrer cette demoiselle à votre monde, ainsi que les précautions que vous prendrez pour assurer sa sécurité. » De cela, la blonde n’en doutait pas, Emeruil avait toujours su se montrer généreux lorsqu’elle s’était occupé de caché des espions hommes et femmes dans ce lieu. Plus que la résistance ne le serait jamais, mais cela ne l’empêchait pas de jouer sur les deux tableaux, dans quelques jours, elle enverrait une nouvelle liste des espions de l’ennemi et y figurerait le nom d’Elda Thescan. Cependant, son cœur flanchait devant cette petite qu’un rien terrorisait, peut-être n’était-elle pas si mauvaise que cela, devait-elle vraiment vendre cette créature qui ressemblait plus à un enfant terrorisé qu’à un grand assassin ? Jascianne ne pouvait rester à débattre de cela pour l’instant, aussi remit elle a plus tard ce choix délicat qui pourrait être salutaire pour elle ou pour la résistance. La jeune brune revient vers elle et ensemble elle découvrir le premier salon, celui qu’on surnommait : le salon de la noblesse. En vérité, cela devrait s’appeler le salon des riches, car il ne faut pas toujours être noble pour avoir l’agent nécessaire à sa fréquentation. Les sofas moelleux aux brocarts de soies dorées ou rouge vif invitait n’importe qui à prendre place sur eux et à se délecter de leur confort. Des chandeliers à six branches ornés de dorure fine, mais de main humaine servait à éclairer la pièce. De lourds rideaux en velours étaient disposés de part et d’autre des rares fenêtres aux vitres sablées. Au sol des tapis aux motifs compliqués, mais aux dessins parfois érotique rappelait la nature même de ce lieux. Ce serait probablement la seule pièce que la jeune femme verrait aussi bien décoré. Aux paroles de la jeune fille, la matrone fit un léger geste de la main droite signifiant que cela n’était rien, ce n’était après tout pas ses affaires officiellement. Officieusement, elle ruminait de ne pouvoir sauver la vie d’un résistant, mais toutes les guerres ont leurs sacrifices, si cet homme n’a pas pu se montrer discret, ce n’est tout de même pas sa faute. « Alors suivez-moi, ce sera par ici que cela se passera. » Empruntant une porte dissimulée par une lourde tapisserie typique de cette contrée, elle traversa avec la jeune fille un couloir étroit et nu de toute frivolité. De l’autre côté, elle poussa une nouvelle porte elle aussi dissimulé par le même type de tapisserie. La pièce restait accueillante, mais la qualité des tapis, des rideaux et des sofas étaient bien moindre que dans la pièce précédente. Néanmoins, elle restait bien plus accueillante que n’importe quelle chaumière de paysan. « Voici donc votre lieu de travail. Votre client passera sans doute par cette porte-là. » Dit-elle en montrant la lourde porte de chêne encadrer par des rideaux émeraudes. « Vous devrez probablement faire vite pour attirer son attention, les hommes de ce milieu font rarement la fine bouche, la première fille qui leur plait et celle qui les accompagnent. Cette porte est gardée par deux hommes qui interviennent en cas d’excès… n’hésitez pas à les appelés en cas de soucis. » La propriétaire des lieux se dirigea alors vers l’escalier au fond de la pièce. Avec la grâce d’une femme noble qu’elle demeurait par le sang, elle fit l’ascension jusqu’au couloir des chambres. « Au fond du couloir se trouve une porte, qui donne sur une autre porte et au centre se trouve la salle des gardes et ma chambre en face. Ensuite, il y a une autre porte qui donne sur le couloir des dames qui travaille dans le premier salon. Vous serez constamment couverte, au moindre problème que vous ne sauriez résoudre, il vous suffit d’hurler. Voici votre chambre. » La blonde sortit une clé de sa ceinture et la fit tourné dans la serrure en métal avant d’ouvrir la porte. L’intérieur n’avait évidemment rien d’un palace, un lit, une commode, un bassin avec une cruche, une fenêtre et des rideaux. « Les filles accomodent leur chambre à leur guise. La vôtre est évidemment plus dénuée puisqu’elle reste vacante tant qu’un agent de votre trempe ne la demande pas. » Cette pièce possédait évidemment une sœur jumelle dans l’autre partie du couloir, bien plus richement aménagé pour feindre le jeu. Les chambres de la mort, c’est ainsi qu’elle les surnommait, car rarement un homme en sortait vivant. « Avez-vous des questions ? »
Sujet: Re: Quand on oublie les charmes du corps [Pv Jascianne] Jeu 16 Oct - 19:18
QUAND ON OUBLIE LES CHARMES DU CORPS.
Jascianne de Dunharrow & Elda Thescan
La petite courtisane suivit Jascianne dans une autre pièce. Moins riche et moins luxueuse que l’autre, elle restait néanmoins confortable et agréable. Elle regarda la porte et examina les coins elle pourrait aisément attirer son regard et l’attraper dans ses filets. Choses qui ne serez pas facile avec d’autres hommes autour. Elda était légèrement nerveuse à l’idée de travailler dans une maison close aussi grande. D’ordinaire, elle ne s’attaquait qu’aux petits bordels où elle était sur de n’avoir que sa victime pour elle. Mais là, des hommes pourraient la vouloir et la jeune brune pourrait louper sa cible ce qui ne mettrait pas forcément de bonne humeur Gargric qui ne se gênerait pas pour la punir.
La jeune femme suivit la matronne tout en écoutant les informations et tentant de se rassurer. Malgré son air hautain qu’elle tentait de prendre, elle n’était pas rassurée. Le lieu ne la rassurait pas, sa mission non plus. Mais elle irait jusqu’au bout, elle devait réussir. Elda ne laissait pas place à l’échec. Elle faisait toujours tout son possible pour réussir, pour le rendre fière, pour le satisfaire. Elle regarda sa chambre pour la soirée. Simple. Cela convenait à la prisonnière. Tout lui convenait. Du moment qu’elle ne retournait pas dans sa cellule grise, elle ne faisait pas la fine bouche. La belle n’oubliait jamais qu’à tout moment son ancien cauchemar pouvait reprendre. Et rien qu’à l’idée qu’elle pouvait y retourner sur un simple claquement doigt, la faisait frissonner.
Jascianne lui demanda si elle avait des questions. A vrai dire, elle avait plus des craintes que des questions. Elle leva son regard brun dans le regard clair de la matronne. « L’homme pour qui je travaille, n’aime pas que d’autres hommes en dehors de ma cible…me touche… Y’a-t-il un moyen pour qu’aucun homme ne me touche en dehors de l’homme que je dois attraper ? »
A vrai dire, Elda avait toujours était consentante dans les étreintes qu’elle avait eu avec des hommes. Et cela revenait principalement à Gardric, ses cibles et une fois une incartade. Si quelqu’un osait la touchait sans le consentement de son gardien, il avait bien du souci à se faire. La petite courtisane voulait donc éviter d’avoir des ennuis et de causer des ennuis à la propriétaire du bordel. La petite brune n’avait jamais voulu ennuyer personne. Elle voulait juste vivre, libre. Et elle n’était libre que si elle obéissait à son gardien et que si elle revenait auprès de lui à chaque fois. Une drôle de liberté mais qui lui convenait car c’était soit cela soit sa prison grise. Alors elle préférait la prison dorée avec un semblant de liberté qui n’en était pas. « Je crois que l’idée de travailler dans un établissement si important me rend quelque peu anxieuse… »
Sans avoir peur des hommes, elle pouvait les craindre. Elle craignait leur violence et leur mépris.
Sujet: Re: Quand on oublie les charmes du corps [Pv Jascianne] Sam 18 Oct - 7:53
Quand on oublie les charmes du corps
Jascianne de Dunharrow ♦ Elda Thescan
Il n’était pas rare que Jascianne se mette à penser qu’elle aimerait que toute cette mascarade s’arrête et la guerre avec elle. Si, elle possédait une certaine liberté en apparence, tout comme la jeune fille, elle était relative. Elle était désormais prisonnière de ces murs et ce jusqu’à ce que la roue tourne et que le sort arrête de s’acharné sur la Terre du Milieu. Dans un sens comme dans un autre, même s’il était évident qu’elle préférerait nettement que le tyran tombe. Qui sait ce qui se passerait si la matrone laissait derrière elle spontanément ce lieu ? Probablement que le gouverneur de Dunharrow saisirait l’occasion pour la reprendre et la suite, elle ne voulait pas y penser. Elle aurait pu oui, accepter ce destin glauque et morbide, conserver le faste de sa vie d’héritière, mais ce prix-là elle n’avait pas été prête à le payer. Épouse cet espèce de vieux pourceau aux mains moites et baladeuses, porter ses enfants dès l’âge de douze ans… Quand l’image du vieux Pilan lui revient en mémoire, une sueur froide lui coula dans le dos. À côté de lui, écarté les cuisses pour des hommes plus divers et nombreux lui semblait moins pénible. Même Emeruil ! Le général avait au moins cet avantage, sa façon d’être était courtoise, polie et il n’était pas trop moche à regarder, probablement grâce à sa nature elfique. La question d’Elda la prit un peu au dépourvu, bien qu’elle réussit à comprendre que si elle ne parvenait pas à préserver la jeune fille de cela, non seulement la brunette risquait gros, mais probablement qu’elle aussi. Il est difficile dans un bordel de ne pas être convoité par tous les hommes, surtout lorsqu’on est nouvelle et fraîche comme devrait sans doute le paraitre la demoiselle. Cependant, il existait un moyen simple qui combiner à la surveillance d’un garde et de sa propre personne pourrait fonctionner. « Il vous suffira de répondre à ses hommes que vous êtes réservée. Ici, je ne tolère pas que les hommes se conduisent mal, si une des filles a été réservée à quelqu’un, cela doit être respecté. En outre, je demanderais à un des gardes de vous tenir à l’œil. J’échangerais ma place avec mon associée ce soir et veillerais de même personnellement à ce qu’il en aille de cette façon. Cela vous convient-il ? » En vérité, c’était même le mieux qu’elle puisse faire, si elle exerçait une surveillance trop rapprocher sur Elda, elle craignait que cela ne compromette sa couverture. Nous sommes dans un bordel, pas dans une vente aux esclaves. « Je crains que si je fais plus, je ne compromettes votre couverture et donc votre mission. » La crainte qui se dégageait de la petite brune réveillait en elle un instinct qu’elle avait pourtant réduit à néant depuis son entrée dans ce monde des plaisirs de la chair vendu aux plus offrants. La maternité dont elle devait se voir à jamais privé ne lui avait jamais pesé aussi lourd que depuis qu’elle était tombée dans le piège de l’affection sincère pour son souverain et se réveillait ici pour l’agent en mission. Cela ne lui était jamais arrivé d’avoir une once de sentiment pour les izzal-din. Comme quoi une rencontre peu vraiment vous changer à jamais. « Toutes mes nouvelles recrues disent cela… faites comme si ce n’était qu’un bordel, car après tout ce n’est jamais que cela. Le fonctionnement interne changer des établissements classiques, certes… mais sa fonction reste la même. » La blonde tourna la tête lorsqu’une chambre s’ouvrit laissant apparaître deux des filles de l’endroit qui s’en allait probablement prendre un repas mérité. « Je vais devoir vous laisser, il est bientôt l’heure du repas et je dois veiller à ce qu’elles soient toutes nourries correctement. Vous serez la bienvenue si vous souhaitez vous sustenter avant le travail. Si besoin, demandez à l’une d’elle de vous escorter, elles sont très aimable avec les nouvelles. »
Sujet: Re: Quand on oublie les charmes du corps [Pv Jascianne] Jeu 27 Nov - 17:15
QUAND ON OUBLIE LES CHARMES DU CORPS.
Jascianne de Dunharrow & Elda Thescan
Jascianne rassura Elda et lui annonça qu'elle veillerait sur elle de loin et que les gardes veillaient à la sécurité des filles. cela rassura légèrement la petite brune. Elle priait Iluvatar pour que tout se passe comme dans n'importe quel autre bordel de la région. Le lieu était le même, juste un peu plus grand. Le fonctionnement était sensiblement le même à quelques détails près. Mais la jeune courtisane ne pouvait s'empêcher d'avoir le coeur qui battait fort dans sa poitrine. Elle se demandait pourquoi on l'avait envoyé ici. Pourquoi le général Shanion avait voulu que ce soit elle qui attrape ce forgeron ? Un test ? Mais sur quoi ? Ses compétences ? Sa loyauté ? Son obéissance et sa soumission ? Elle n'en savait strictement rien. Gargric lui n'avait rien dit. Juste un ordre lui disant que le général Izzal fin souhaitait qu'elle travaille sur ce coup. Et comme d'habitude, la brunette obéissait mais cette fois, elle le faisait avec anxiété. Sa mission était risquée, et elle devait réussir. Elle ne voulait pas voir la déception dans les yeux de son gardien. pas encore. une fois lui avait suffi. "Je vous remercie. Cela me convient parfaitement."
Cela rassurait Elda de savoir qu'aucun homme ne pouvait lui faire du mal. Le bordel fonctionnait sur le respect des filles et c'était chose rare. Les petites maisons closes où elle pouvait travailler ne fonctionnaient pas dans cette optique. Beaucoup laissaient les hommes faire ce qu'ils souhaitaient du moment qu'ils ne tuaient pas les filles. La petite brune les avait vu faire dans ses débuts, les avait même subis. Gargric avait toujours réagi violemment lorsqu'elle revenait avec des ecchymoses, pour son plus grand soulagement. Elle y avait vu une preuve de son attachement envers elle. Mais ces moments étaient restés dans sa mémoire et elle les craignait. Mais si Jascianne lui assurait que rien de tel ne pouvait lui arrive ici, elle la croyait. Elda appréciait cela et quand elle le dirait à son gardien, cela le rassurerait également...ou pas. Elle avait toujours eu du mal à déchiffrer les pensées de son geôlier. elle arrivait juste à lire ses émotions dans son regard bleu.
Elda tourna la tête en entendant une porte claquée. elle vit des filles sortir de leur chambre. Elle les trouva magnifiques et aussi légèrement plus âgés qu'elle donc plus expérimenté. La matrone du bordel lui assura que ses filles étaient toujours aimables avec les nouvelles et la jeune fille hocha la tête. "Je n'hésiterais pas à faire appel à elle..."
Un autre bruit la coupa et lui fit tourner la tête. Un soldat escortait la femme de chambre censée jouer la dame de compagnie d'Elda. Elle était là avec les affaires de la petite courtisane. La jeune fille prit ses affaires et voulut la remercier rapidement mais celle-ci l'en empêcha. "Le capitaine m'a chargé de vous rappeler que... -Je sais ! Je lui appartiens et ma liberté ne dépend que de moi. Tu n'as pas besoin de me le rappeler !" la coupa la brunette en serrant les dents.
Elda lui lança un regard noir et la femme disparut. La jeune fille inspira profondément pour refermer la plaie que cette stupide femme de chambre venait de ré ouvrir. "Je vais me préparer et me familiarisé avec le lieu..." dit-elle d'une voix tremblante.
Sujet: Re: Quand on oublie les charmes du corps [Pv Jascianne] Dim 30 Nov - 10:52
Quand on oublie les charmes du corps
Jascianne de Dunharrow ♦ Elda Thescan
L’accord était donc scellé, maintenant il ne restait plus qu’à la matrone a informé Meda du changement de programme de la soirée. Pas sûr que cela dérangerait sa plus vieille amie, à force elle devait avoir envie de voit autre chose que des petites gens et elle se débrouillerait à merveille avec les plus aisé. Après tout, elle savait même se débrouillée seule lorsque Jascianne quittait ce lieu pour aller de cité en cité quérir de nouvelles recrues et porter les informations amassées à Fangorn. Non, sans aucun doute, cela ne poserait aucun soucis et peut-être qu’elle devrait accepter cette idée de reprendre le bordel de la frontière Rohan/Gondor et d’en laisser la gestion à Meda. Le profit serait intéressant sur les deux tableaux, que ce soit monétaire ou en information, mais c’était aussi très risqué, car cela les rapprochait de Namoth et de son ombre aussi imposante que ténébreuse. La blonde assista alors à la scène de la ‘dame de compagnie’ qui rappelait à la jeune fille qu’elle était la propriété d’un certain capitaine. Elle lança elle-même un regard noire à la dites personne avec une intensité à faire frémir les non-initiés. « J’espère que vous saurez apprendre à rester hors d’ici le temps qu’Elda ai fini son travail. Je tolère mal les intrusions de cet acabit. Je tolère encore plus mal quand cela peut mettre en péril une opération de cette envergure. » Jascianne supportait assez mal les intrusions de ce genre dans son établissement et même venant des ordres d’un capitaine qu’elle n’avait jamais vu. Elle suivit la soi-disant servante des yeux jusqu’à ce qu’elle disparaisse puis se tourna à nouveau vers la jeune fille. Elle n’aimait pas non plus les personnes qui aiment visiblement retourner le couteau dans la plaie ou torturé mentalement. Rien qu’à voir dans quel état se mettait la brunette, elle ne doutait pas de l’emprise très forte de cet homme sur elle. Ô elle ne se permettrait pas de dire ce qu’elle pensait, cela pourrait lui coûté cher, mais ici elle était la maîtresse et n’obéissait qu’aux ordres supérieur, ceux du général. Si elle était à cette place, c’est parce qu’il la lui avait donné et soutenu, alors peu lui importait les paroles d’un capitaine, elle n’avait qu’à aller plaider sa cause face à l’héritier de Namoth pour faire exclure les indésirables de sa maison. « Votre capitaine, quel est son nom ? Je compte aller lui rendre visite pour lui assurer moi-même des bons traitements que vous recevrez et aussi afin qu’il évite par le ballet incessant de cette vipère de compromettre tout. Ce qui, vous vous en doutez, courroucerait le général Shanion a un point tel que nos têtes à tous les trois pourraient sauter. » Ô oui, Emeruil n’était pas réputé pour sa patience ou pour supporter que ses agents manquent à leurs devoirs et il avait une façon bien à lui de le faire savoir. N’en déplaise aux têtes encore fichées sur des piques sur les remparts d’Edoras qui n’appartenait pas aux rebelles. Ramassant ses jupes, Jascianne se tourna de profil. « Faites donc. Nous nous reverrons au plus tard ce soir, Elda. » Faisant totalement demi-tour, elle descendit à nouveau l’escalier et se rendit au cuisine pour s’assurer que le repas serait près et faire part des plans de la soirée à Meda. Cette situation lui déplaisait certes, mais ni elle, ni son associée ne laissait cela transparaître. Depuis le temps, elles étaient maîtresses dans l’art de dupé le monde, mais n’est-ce pas là le propre de leur métier ? Mentir aux hommes en leur faisant croire qu’elles sont à leur service, qu’elles ont plaisir à leurs assauts ? Les prostituées ont non seulement le plus vieux métier du monde, mais ce sont aussi les meilleurs comédiennes du monde.
Sujet: Re: Quand on oublie les charmes du corps [Pv Jascianne] Ven 5 Déc - 15:50
QUAND ON OUBLIE LES CHARMES DU CORPS.
Jascianne de Dunharrow & Elda Thescan
Elda fut surprise de la réaction de Jascianne. Elle renvoya sèchement la femme de chambre. La connaissant, la jeune fille se doutait que la vieille peau allait tout raconter à Gargric. Avec un peu de chance, cela ne lui retombera pas dessus. S’il était dans un bon jour. Sinon…elle passerait un mauvais quart d’heure. C’était toujours quitte ou double avec le capitaine Izzal Din, ce qui le rendait assez imprévisible. Mais elle s’était habituée à cela et du coup faisait toujours très attention à ce qu’elle faisait ou disait. Car une mauvaise parole pouvait devenir douloureuse. Cependant la petite courtisane ne s’en plaignait pas car elle préférait de loin cette vie que celle qu’elle avait passée dans sa cellule grise.
Jascianne annonça qu’elle souhaitait voir Gargric pour s’assurer des traitements qu’elle recevait que la femme de chambre ne revienne pas importuner la mission. Elda prit peur. Si Jascianne y allait, elle craignait la réaction de son gardien. Non la matrone ne pouvait pas aller le voir. La petite brune devait tout faire pour éviter cela. La menace de la cellule grise était encore au-dessus de sa tête, et elle ne pouvait pas y retourner. Elle ne le supporterait pas. Elle devait l’empêché. Par tous les moyens. « Non s’il vous plait, ne faites rien ! Je vous promets qu’elle ne reviendra pas et que tout se déroulera pour le mieux. Il ne doute pas un seul instant que vous me traitez bien. C’est plus ma personne qui l’inquiète. Je vous en prie, n’y allez pas. »
Elle espérait que cela suffise à convaincre la matrone de l’établissement. Mais la blonde avait fort caractère et il en fallait surement plus pour la détourner de ses objectifs. Cependant il fallait qu’elle change d’avis. Pour qu’Elda puisse travailler sereinement, et sans avoir peur de la réaction de son geôlier lorsqu’elle retournerait à ses côtés. La petite brune aimait sincèrement son geôlier mais ses réactions violentes et ses menaces la terrifiaient au plus haut point. Et malgré tout, elle continuait à lui être fidèle et revenait toujours auprès de lui. Il avait une emprise immense sur la jeune fille depuis plusieurs années déjà. Si la courtisane ne s’en apercevait pas, lui en avait conscience et jouait sur cela.
La jeune fille regarda la matrone redescendre les marches et Elda poussa la porte pour entrer dans la chambre. Elle posa ses affaires et porta son regard sur la fenêtre, ses yeux scrutant l’horizon. La prisonnière se demandait qu’est-ce qu’il attendait ce soir et comment tout cela allait se passer, son cœur battant fort dans sa poitrine. Elle savait ce qu’elle devait faire. Et elle ferait tout pour réussir.
Sujet: Re: Quand on oublie les charmes du corps [Pv Jascianne] Ven 9 Jan - 11:52
Quand on oublie les charmes du corps
Jascianne de Dunharrow ♦ Elda Thescan
La requête désespérée de la jeune fille acheva de convaincre la matrone du pouvoir que pouvait exercer ce capitaine inconnu sur elle. Non pas qu’elle soit douée de l’art de sondé les gens, mais il n’était pas difficile de le comprendre après tout. Pourquoi, comment, cela elle l’ignorait, mais elle avait quelque peu envie de le savoir. Elda venait sans le vouloir de titiller sa curiosité. Elle finit simplement par acquiescer. « Entendu, mais je ne serais pas aussi flexible si elle rejointe son nez. » dit-elle assez sèchement avant de tourner les talons dans un froufrou de jupe et de jupons. Elle avait promis de ne pas aller trouver le capitaine, pas de ne pas informer le général du dernier rebondissement, après tout c’était lui qui l’avait envoyé là. Il ne serait pas très heureux d’apprendre que le capitaine met son nez là où il ne faut pas. Bref, elle l’informerait, car c’était aussi ce qu’elle devait faire après tout, mais la réaction d’Emeruil ça elle ne pouvait la prévoir. Ayant vérifié que la cuisine faisait son travail, elle rédigea rapidement un pli qu’elle fit parvenir au général en toute discrétion par l’intermédiaire de l’un de ses gardes du corps muet et analphabète. Pour le reste, elle vaqua à ses occupations quotidiennes et venue l’heure, elle inspecta chacune de ses recrues avec l’œil avertit et intransigeant d’une matrone froide et stricte. Pour le reste, elle avait glissé aux recrues en charge de tirer les vers du nez des hauts izzal-din de ne rien tenter tant qu’Elda serait là. La présence d’un espion ou assassin ennemi dans ces lieux était le prix à payer pour fournir le plus d’information possible à la résistance. Jascianne s’arrêta devant l’une des filles dont le ventre s’arrondissait à vue d’œil. « Toi, tu ne travailleras plus jusqu’à la naissance et nous aurons une discussion sur le pourquoi tu ne m’en a pas informé demain. Maintenant, hors de ma vue ! » Oui, elle pouvait être méchante et insupportable par moment, mais elle ne pouvait pas non plus souffrir d’un surpeuplage dans cette maison et chaque enfant né devenait une bouche de plus à nourrir jusqu’à l’âge de se retrouver à l’orphelinat ou à la rue. « Bien, vous. » Elle désigna une partie des filles d’un geste ample de la main. « Vous irez avec Meda dans le salon privé. Vous. » Elle désigna de même le restant et Elda. « Avec moi, dans l’autre salon. Que je n’en surprenne pas une à refuser de travailler ou elle connaîtra mon courroux. » Les filles se mirent en marche, Jascianne saisi délicatement le poignet d’Elda. « Quand à vous, vous rester le plus près de moi possible. Je n’ai pas l’intention que votre sécurité soi compromise. » Une fois les jeunes et moins jeunes demoiselles préparée à l’arrivée de ses messieurs, Jascianne fit ouvrir les portes de la maison de plaisir. Pour l’instant, tout sembla se déroulé normalement, mais elle était fébrile et dans l’attente que le client de la brunette se montre. Elle ne pourrait le sauvé malheureusement et cette idée lui retournait quelque peu l’estomac, même si elle savait pertinemment que l’information serait dès lors relayé à travers les rangs rebelles.