Sujet: Mais où est donc passée la dentelle ? Dim 19 Oct - 13:48
Les quêtes fun
Au secours : il n'y a plus de dentelle !
Quelque part dans Edoras. Une princesse en furie, ce n'est jamais bon signe, n'est ce pas ? Alors quand celle-ci hurle et passe devant son père pour exiger de la dentelle d'Erech, cette dentelle si fine et si parfaite que toutes les femmes à la mode du pays en achète, celui-ci est bien obligé d'accepter. Pourtant, le danger est important pour se rendre dans la ville : soit il faut contourner les montagnes, soit... il faut passer par le passage des morts. Un premier groupe s'en est allé. Et, un seul cavalier est revenu, presque mort. Un second groupe s'en est allé, et aucun n'est revenu. Mais, la princesse semble tenir à sa dentelle. Sauf que : plus personne ne veut y aller.
Alors, le roi a décidé une chose : celui qui ramènera assez de dentelle pour faire une robe à sa fille recevra un prix exceptionnel. Rien n'est dit sur le prix, mais nombreux sont ceux qui tentent de contourner les montagnes... Et aucun ne réussit à arriver au bout. Finalement, c'est à vous, nobles guerriers envoyés par les rebelles d'aller voir ce qu'il se passe. En chemin, vous croisez une jeune voleuse qui vient là uniquement pour le prix. Vous êtes forcés de faire équipe, et vous voilà devant le chemin des morts, toujours aussi lugubre qu'il y a trois cent ans.
Note : le PNJ peut passer de manière aléatoire. Si vous avez besoin de lui, n'hésitez pas à aller le demander ici. Il n'y a pas d'ordre de passage, pas de maximum de mots, une seule option : amusez vous !
Sujet: Re: Mais où est donc passée la dentelle ? Mar 21 Oct - 11:51
Mais où est donc passée la dentelle ? Ft. Telia, Lilyse & Eothain
Lorsqu’on lui avait fait part de cette quête pour rapporter de la dentelle à une petite prétentieuse, Eothain avait répliqué : « Mais qu’il lui retourne sa main dans la gueule, ça lui fera passer ses envies de dentelles, putain. » Vraiment, il ne comprenait pas qu’on laisse même une princesse faire une crise pareil pour quelques futilité que cela soit et en particulier quand celle-ci avait déjà coûté la vie à bon nombre de gens. Alors, qu’est-ce qui avait décidé le Rohirrim à partir accompagnée de sa plus fidèle amie ? Le goût de l’aventure et du danger. Au diable le prix, surtout s’il s’agit d’or, il est déjà assez bien payer comme ça. Le chemin des morts, rien que ce nom évoque pour tout homme du Rohan l’effroi, même après que le grand roi Elessar en ait libéré les fantômes lors de la bataille des champs de Pelennor. Il ne lui avait fallu qu’un mot à Telia pour qu’elle accepte de le suivre dans cette entreprise complètement suicidaire. Il faut dire qu’ils sont champions dans l’art de se mettre dans des situations périlleuses. Ils avaient alors rallié le Rohan pour rencontrer ce triste sire qui se faisait mener par le bout du nez par une princesse aussi exécrable qu’Eothain la trouvait laide. Pourtant, ce n’était pas dans ses habitudes de faire la fine bouche en matière de femme, Telia en témoignerait sans le moindre mal. Ils s’étaient alors lancés sur la route le lendemain, après un réveil périlleux. A son habitude, Eothain avait consommé plus de vin et de bière qu’il n’était convenable. S’étant alors effondrer sur le lit jumeau à celui de Telia déjà endormie depuis longtemps, sans demander son reste. Cette dernière s’était donc fait un devoir de le réveillé à coup de seau d’eau, mettant donc le Rohirrim d’assez méchante humeur. Ce n’était pourtant pas la seule surprise de la journée. En effet, sur le chemin menant vers Dimholt, leur route croisa celle d’une jeune femme qui s’en allait chercher la même chose. Plus on est de fou, plus on rit. C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent à trois sur une route tout sauf engageante, qui pourtant ne fit pas perdre son sourire à Eothain. « Et donc, vous êtes une voleuse ? Cela rapporte en ce moment ? » s’enquit-il sur le ton de la conversation alors que sa propre monture ne semblait pas rassurer d’avancer sur ce chemin.
:copyright: Belzébuth
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Sujet: Re: Mais où est donc passée la dentelle ? Jeu 23 Oct - 20:43
De la dentelle. Les riches ont décidément des expressions extraordinaires pour dépenser leur or. De la dentelle pour la princesse, parce qu’elle en veut absolument pour être ‘ à la mode ‘. De la dentelle débile. Bon sang, qu’est ce que je ferais pas pour de l’or moi… De la dentelle et un appel aux héros. De la dentelle je vous dis. Une princesse qui veut sa dentelle, et moi je me retrouve à risque ma vie. Pour de la dentelle. Certes. Mais, une magnifique récompense au final. Et puis, il faut avouer que mon frère et moi, on en aurait bien besoin de ce fichu fric. Un rictus déforme mon visage à cette idée, et je n’ai d’autre envie que de me mettre sur le chemin de ceux qui tenteraient de m’en empêcher. Je n’ai même pas envie de partager cette récompense, alors lorsque je réalise qu’il y a d’autres personnes sur le coup, mon visage se referme et je fais avancer Foudre à leur cotés, sans pourtant aller chercher à engager moi-même la conversation.
- Ho et bien, vous me direz ça quand j’aurais pris votre bourse en plein milieu de la nuit.
Un sourire sur les lèvres, je tourne la tête vers l’homme, avant de le contempler de bas en haut. Sa bourse, et certainement sa cape aussi, par la même occasion. Je n’ai réellement pas l’impression qu’elle soit très vieille, et Orys et moi, on pourra s’en faire une couverture sous laquelle se glisser cet hiver. Un sourire sur le visage, je me retourne vers la demoiselle au visage fermé de l'autre côté. Allons, elle, il vaut mieux que je ne rigole pas avec elle, parce que je la sens bien capable de me planter un couteau dans le dos.
- Mais, vous ne vous en rendrez compte que lorsque je serais bien loin de vous, alors pas la peine d’essayer de me poursuivre, mon cher.
Mon sourire se crispe un peu alors que le chemin étrange se profile devant moi, et je frissonne un peu. Il y a tellement de légendes qui courent sur cet endroit… Allez, Lily, tu n’as pas le droit d’avoir peur. Tu dois juste continuer à avancer. Parce que c’est ce que tu fais. Avancer, encore et encore, jusqu’au moment où tu vas pouvoir empocher ton or et t’offrir une nuit dans une taverne, voir deux. Et puis, si je veux mettre au point mon stratagème pour me faire passer pour une Dame cet hiver, je vais avoir besoin de tout l’or possible.
Quelqu'un d'autres qu'Eothain m'aurait proposé d'aller chercher de la dentelle pour une princesse mal luné, j'aurai dis non. Mais mon ami d'enfance avait réussi à me convaincre. Comment ? En me parlant du chemin des morts. Mon petit côté ayant gout pour l'aventure avait pris le dessus et j'avais accepté s'en hésité. Je me fichais pas mal de l'or, j'avais tous ce qu'il me fallait. C'était l'avantage d'être noble. Bien entendu, je n'avais pas parlé de tout cela à Elendil, qui m'aurait bien reproché mon imprudence et que j'avais autre chose à faire que de me rendre dans un lieu aussi morbide. Mais comme d'habitude, j'en faisais un peu qu'à ma tête et je suivais Eoth' vers le Rohan puis vers le chemin des morts.
Nous fimes une petite halte avant d'entreprendre notre joyeuse aventure. Mon compagnon dut boire beaucoup car il me força à le réveiller à l'aide d'un grand seau d'eau froide sur ma tête provoquant sur mon visage un grand sourire joueur. Le voir râler m'amusait grandement car ça me permettait de la taquiner autant que je le souhaitais en recevant de merveilleux regards noirs. A qu'est ce que j'aimais Eothain pour ça. Je pouvais être naturel, casse pied au possible et il ne me dirait jamais rien, rentrant même dans mon jeu. Un peu d’insouciance dans ce monde de brut.
Nous repartimes et en route nous rencontrâmes une jeune femme et comme à l'ordinaire Eoth sortit une bêtise. J'allais lui répondre un truc salé mais la jeune voleuse semblait avoir du répondant. Je me retenais de rire. Si seulement elle connaissait Eoth...Autant dire que ça bourse était souvent vide à force de boire et de payer des catins. "Je vous souhaite bien du courage pour lui voler sa bourse. Elle est constamment vide. Enfin du moins celle qui vous intéresse.".
JNous arrivions sur le fameux passage. L'ambiance devint moins joyeuse mais c'était la partie la plus intéressante. Les cheveux avec les oreilles pointés vers l'avant, attentif. Je pouvais sentir Vagabond avoir soudainement le pied moins sur. Je l'encourageais à pressant ses flancs et avec des appels de langue. Mais arrivé devant la porte, il refusa catégoriquement d'avancer. J'insistais quelques temps avant d'abandonner et de mettre pied à terre. "Je crois qu'on va devoir continuer à pied. Ca ne sera que plus amusant."
J'attrapais mon arc et mon carquois et attachait mon compagnon de voyage un peu plus loin.
Sujet: Re: Mais où est donc passée la dentelle ? Dim 26 Oct - 12:08
Mais où est donc passée la dentelle ? Ft. Telia, Lilyse & Eothain
Une voleuse avec du répondant, voilà qui promettait un chemin des plus amusants. La récompense, il la lui laisserait volontiers, il n’avait que faire de l’or, même si comme l’avait souligné Telia, sa bourse souffrait souvent d’être vide, mais lorsqu’on est commandant de la cavalerie du Rohan, elle n’est jamais vide très longtemps. Ainsi donc, les répliques de la jeune femme le fit rire aux éclats et la réplique de sa meilleure amie avec. « Je n’ai que faire de conservé de l’or, on ne m’enterrera pas avec que je sache. Alors mieux vaut que je le boive ou que je paie pour d’autres plaisirs plus terre à terre. Alors, j’ai bien peur que les seules bourses que vous puissiez tenter de me prendre, ne soit dans mon pantalon et ça ne vous intéressera pas, j’en suis certains. » Certes, elle n’était pas vilaine la voleuse, mais en mission Eothain était un peu plus sérieux qu’à l’habitude, délaissant les plaisirs de la chair et buvant avec un peu plus de modération. Exception faites d’hier soir, c’était la dernière nuit avant la mission. « Tâchez donc de vous comporter de manière plus conventionnelle, vous aurez tout le loisir de profiter de la récompense en ce qui nous concerne mon amie et moi, nous ne cherchons que l’aventure, le frisson et une mort glorieuse, enfin le plus tard possible en ce qui concerne cette dernière. » Quoi que… elle pourrait bien venir plus vite que prévu celle-là. Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas d’hier que l’on sait à quel point le Rohirrim est un suicidaire de première. Les chevaux trop agités les forcèrent à s’arrêter, Eothain vida ses étriers avant de descendre d’un mouvement souple et d’attacher son entier non loin de vagabond. « Un kilomètre à pied, ça use, ça use… » S’en alla-t-il sur un ton guilleret en drapant son torse de sa cape pour éviter qu’elle le gêne outre mesure. L’endroit rocailleux et désolé ne se prêtait que mal à la plaisanterie et au ton léger, pourtant il continuait à pousser la chansonnette en sautant parfois un rocher trop encombrant. Enfin, elle se dessina sous ses yeux noisette, la fameuse porte des morts et il acheva sa chanson. « Ça use les souliers... Quel endroit charmant, on y pique-niquerait bien non, Telia ? Regarde y’a même un arbre ! Un arbre crevé, mais un arbre quand-même.» demanda-t-il en la regardant avec un grand sourire. Il se retourna vers la porte et l’inscription sous forme de rébus avant de hausser les épaules. « La politesse voudrait que je dise : ‘ces dames d’abord’, mais je crains que dans le cas présent ça ne passe pour de la couardise, ce qui n’est pas le cas donc… » Sans un mot de plus, il dégaina ses deux glaives, passa la porte et disparu dans l’ombre de la montagne. « Pouah ! C’est noir et ça pue en plus, tout à fait charmant ! »
Le frisson d’une mort glorieuse. Je n’aurai pas pu dire mieux mon cher Eothain. C’était une magnifique façon de dire que nous avions un gout trop prononcé pour les aventures et le risque. C’était une chose que nos Rois respectifs ne comprenaient pas. Bien que pour ma part Elendil avait un peu cessé d’essayer de me raisonner sur ce point car c’était un combat perdu d’avance. Mon insouciance face à cela pouvait faire peur. Mais quand j’endossais mon rôle de commandante des archers, je n’étais pas là même et j’obéissais aux ordres qu’ils me donnaient et les transmettaient à mes hommes sans sourcilier. Mais en ce moment, je n’avais pas mon rôle de commandante alors je pouvais prendre tous les risques que je voulais avec Eoth.
En mettant pied à terre, mon ami commença à chanter. Non Eoth non…Il va pleuvoir après et nous aurons les pieds dans la boue. Mais la bonne humeur de rohirrim faisait peur et je me laissais encore une fois entraîner dans son ânerie et me mit à chanter avec lui tout en passant mon bras sous le sien. On aurait dit deux gosses en train de jouer. Nous étions des enfants dans nos têtes par moment et nous l’illustrons à merveille en ce moment même. L’un ne pouvait malheureusement rattraper l’autre. Mais ce n’était pas bien grave, du moment qu’il mourrait ensemble.
Nous arrivions devant la porte des morts. Et Eoth me fit remarquer l’arbre. Il était vrai que nous pourrionns aisément pique-niquer dedans. Mais nous étions désormais trop grands et trop lourd pour un arbre mort. Il ne supporterait probablement pas notre poids. « J’aurais eu vingt ans de moi, je serais grimper dedans mais j’ai peur que nous sommes trop lourds pour ce pauvre arbre tout sec. »
Les dames d’abord…qu’elle idée saugrenue ! Mais il passa avant nous et je lui emboitais le pas. Le noir nous envahis rapidement. Mais des torches non allumés étaient sur les côtés. J’en attrapais une et avec deux pierres alluma le bout pour avoir un peu de lumière. « Hop le problème du noir régler ! Mais le problème de l’odeur…t’es sur que ce ne sont pas tes pieds qui sentent comme ça Eoth ?! »
Je lançais un merveilleux sourire à mon frère de jeux quand nous étions gamins. Je pris la tête en le bousculant volontairement d’un air taquin. Jouons dans ce dédale morbide !
Sujet: Re: Mais où est donc passée la dentelle ? Mer 7 Jan - 10:59
Mais où est donc passée la dentelle ? Ft. Telia, Lilyse & Eothain
Si, il y avait eu quelconque sentinelle dans ce lieu désolé et glauque, elles seraient bien informées de leur arrivée ! De toute façon, on ne leur avait pas dit qu’il s’agissait d’une mission nécessitant de la discrétion ! Ils devaient juste passer les montagnes, se rendre jusqu’Erech, payer la dentelle de la chieuse et revenir avec pour recevoir une récompense. Nulle part on avait mentionné quelconque discrétion. Alors, laissez-le donc chanter après tout. D’ailleurs, sa bonne humeur sembla communicative, puisque Telia se prêta au jeu bras dessus, bras dessous. La remarque sur l’arbre le fit hausser les épaules avant qu’il ne réponde : « Non mais on pouvait pique-niquer dessous en se servant de ses branches pour faire un feu. Puis, on aurait déniché un lapin, histoire de compléter le tableau. » Quoi ? C’est toujours chouette un petit barbecue improvisé à flanc de montagne. Comment ça l’endroit n’a pas l’air sûr ? Bon, allez ce n’est pas tout à fait faux. Il faut cependant savoir prendre des risques dans la vie et le risque c’est son truc après tout. Dans la catégorie risque, entrer dans le chemin des morts devait figurer dans le top dix, après tout qui sait ce qui se terre là-dedans depuis que les morts ont levé le camp ? Personne et c’était bien le plus excitant visiblement pour notre grand Rohirrim. Il ouvrait la marche, râlant sur l’odeur et la noirceur avant de se faire rattraper par Telia qui avait eu la bonne idée d’allumer une torche, bien que celle-ci n’ai pas l’air de première jeunesse et fraîcheur. « Non, ce ne sont pas mes pieds ! Je les ai méticuleusement récuré hier soir et mes bottes sont neuves. Dois-je te rappeler pourquoi j’ai dû en changer ? Tout est encore de ta faute, si tu ne m’avais pas poussé dans cette mare de goudron… » Tout ça parce qu’il fallait vérifier le contenu de la mare suspect qui trônait au pied de la montagne. Au final, il avait failli s’embourber jusqu’aux genoux, avait perdu ses bottes et comble de l’histoire avait dû revenir à Dale pieds nus. « Je te préviens, le premier truc suspect je te pousse dedans cette fois. Chacun son tour. » Eothain s’arrêta à un instant en entendant quelque chose craqué sous ses bottes, il saisit le poignet de Telia pour éclairer le sol jonché de crâne humain, de morceau de squelette et haussa un sourcil. « Mon cœur, on a trouvé la maison de nos rêves là… » Dit-il en lâchant un rire sonore qui se répercuta sur les parois de la grotte. Il tourna ses yeux noisette vers la voleuse qui avait couiné en découvrant le sol à son tour. Eh ben… ils sont pas aussi bien lotis qu’il ne le pensait à la base. « Ne me dites pas que vous avez peur de quelques morts ? Une grande fille comme vous. Moi je trouve l’endroit charmant, au moins y’a peu de risque pour qu’on vienne faire chier ici. »
L’endroit était plus que glauque et morbide. C’était vrai que ce lieu nous sied à merveille, entre suicidaire c’était le lieu parfait. Mais personnellement j’aurais préféré un lieu un peu plus accueillant. Ce n’était pas le lieu d’endroit où je rêvais d’habiter. Mais bon, c’était mieux que rien. Je lui lançais donc un regard amusé. “Mais oui mon chou, le lieu est parfaitement approprié pour deux grands suicidaires comme nous.”
La voleuse qui nous accompagnait poussa un cri. J’abaissais la torche sur le sol pour y voir des crânes humains. Eothain ne sembla perturbé du moins du monde. Cela semblait même l’amusé. C’était vraiment un endroit charmant. Avançant avec précaution, pour ne pas glisser et me tordre la cheville sur un crâne. Car fallait bien l’avouer c’était casse gueule leur blague des morts. “N’empêche, les morts pourraient nous accueillir un peu mieux ! Franchement on peut glisser sur leur connerie et se serait dommage d'abîmer un de ses sublimes cranes !”
Allons donc déranger ces morts qui hantent ses lieux. De toute façon, il n’y a qu’eux pour venir nous embêter et un peu d’action ne nous ferait pas de mal. Après tout nous étions là pour ça avec mon comparse Rohirrim. Bon pas franchement la voleuse. Alors je me tournais vers elle. “Hey ! Si vous avez trop peur, faites demi tour. On vous donnera la récompense quand même. Viens Eoth, allons emmerder quelques morts ! Ça se trouve je pourrais trouver le fantôme de mon père et le faire chier encore un peu !”
Après le long tunnel jonché de crâne humain, nous débouchions dans une grande salle caverneuse sans cadavre sous nos pieds. Mes yeux regardaient tout autour. Tout était calme, silencieux. Seuls nos pas résonnaient contre les parois rocheuses. Franchement où pouvait bien se cacher les morts ? Je voulais les voir et discuter avec eux. “Eoth, tu crois qu’il y a une formule magique pour invoquer les morts qui vivent là...enfin mort et vivre...hahaha la bonne blague !”
Je passais mon bras sous le sien. C’était partie pour réveiller les morts, derrière la voleuse semblait paniqué de notre comportement et exaspéré. Ah il fallait pas être une poule mouillée avec nous. Le danger, nous y étions mariés. La mort, on jouait avec depuis tellement d’années. Ce n’était qu’un jeu, un jeu dangereux et morbide mais c’était ça qui était amusant.