Janvier 211 du Quatrième Âge

Chaque année, l’hiver s’annonce plus rude que le précédent, mais en ces temps troublés, c’est dès le mois d’octobre que les premiers flocons se sont répandus sur les Terres du Milieu. Rare et discrets au départ, ils ont ensuite envahit totalement le monde au mois de novembre, et de mémoire d’homme ou de nain, on avait jamais vu ça. Les elfes, quant à eux, se rappellent d’un hiver aussi précoce et violent, quelques mille ans plus tôt mais même leur mémoire immortelle n’a pas souvenir de congères qui grimpent aussi haut que le premier étage des maisons humaines.

Les gens se terrent dans leurs maisons, les feus ronflent dans les cheminées, les gens se glissent sous leurs couvertures chaudes, et chaque jour, quelques centimètres de neige sont ajoutés à ceux déjà existants. Et chaque jour, l’espoir des habitants des différentes contrées est un peu plus affaiblis par les flocons blancs qui semblent ne jamais vouloir s’arrêter.

Alors, dans l’esprit des masses, une idée fait petit à petit son chemin : et si… Et si cette neige qui tombe du ciel en continu était en réalité un sort démoniaque ? Et si Namoth, cette créature de malheur était capable de contrôler le temps désormais ? De l’autre côté, chez les Izzal Din, on se demande si les elfes, ces créatures si proches de la nature, n’auraient pas uni leurs pouvoirs déviants pour créer cette riposte, et si elle n’aurait pas dépassé leurs attentes. Et pourtant… Il est fort possible que cet hiver ne soit que le fruit d’une malchance météorologique…

Les corbeaux du futur

Un oiseau affamé, qui se laisse tomber devant une fenêtre mansardée. A sa patte, un petit parchemin. Son bec frappe le carreau une fois, deux fois, dix fois, jusqu’à ce qu’on lui ouvre enfin. Dehors, la neige continue de frapper, et c’est avec un frisson que l’oiseau entre dans la pièce, alors qu’une jeune femme étonnée l’attrape pour en retirer le morceau de papier. Elle relâche l’oiseau, qui va picorer quelques miettes de pain sur la table, avant de se rouler en boule au coin du feu.

Un cri retentit quelques secondes plus tard dans la petite maison, et un homme monte en courant pour voir ce qu’il se passe. Il regarde se femme, tremblante, qui s’est réfugiée au coin de la pièce, son regard horrifié posé sur le papier au sol. Alors, il ramasse le papier et en lit le contenu.

Peter Parey mourra le trois janvier.

L’homme secoue la tête et jette le papier dans le feu. Nous sommes le trois janvier, et il est dix-huit heure cinquante-huit. Après s’être moqué de sa fille, il redescend et il attrape le poulet qui rôtit dans la cuisine, bien décidé à contrer le sort. Deux minutes plus tard, alors qu’il avale de travers, il se met à tousser, encore et encore, jusqu’à tomber sur le sol.

Mort.

Au même moment, dans toute la Terre du Milieu, des centaines d’oiseaux s’introduisent auprès de leurs destinataires. Des noms, des dates, et les circonstances d’une mort. Qui donc envoie ces oiseaux ? Pourquoi toutes ces morts arrivent les unes après les autres, exactement comme elles sont prédites. Qui est capable de voir l’avenir et qui s’amuse à jouer avec les nerfs des habitants des villes, déjà mis à mal par cet hiver particulièrement rude ?

Alea Jacta Est!

Voici ce qu'il vous faut prendre en compte pour cette nouvelle intrigue de l'histoire de « The Fallen Age».
Des rps commun & des quêtes sont prévus pour les différentes parties, il vous suffit de vous inscrire dans la partie : « Partir à l'Aventure »